LA FIBROMYALGIE www.neosante.eu
des personnes plus que courageuses,
trop gentilles, trop bonnes,
trop généreuses. En majorité, il s’agit de
femmes, bien que les hommes puissent
également en être atteints. Etant dévalorisées
à l’extrême, elles paient n’importe
quel prix pour avoir quelques miettes
d’amour. Seules, isolées, même et surtout
si elles ont une entourage, leur
corps ne fait qu’exprimer leur immense
souffrance morale. La douleur morale
intense est le commun dénominateur
de tous les cas. Elles ont donc, dans un
premier temps, besoin d’être écoutées et
entendues.
Un de leurs grands drames est d’être incomprises
car la fibromyalgie est la maladie
« façade » par excellence : elles arrivent
toutes avec le sourire, charmantes,
soignées, voire coquettes. Dehors, tout
semble aller bien, dedans, tout s’écroule.
N’ayant aucun symptôme physique, sauf
de rares cas accompagnés de problèmes
articulaires, agissant comme si de rien
n’était, leur entourage ne comprend rien
et ne tient pas compte de leurs souffrances,
douleurs, fatigue extrêmes.
Bien sûr, elles se plaignent un peu (si
peu) mais les apparences sont tellement
trompeuses que les proches n’y voient
que du feu et ne leur viennent guère en
aide. Cependant, pour chaque effort réalisé
(porter le sac à provisions ou le pack
d’eau, pendre la lessive,…), elles paient
le prix fort : la souffrance se décuple pour
quelques heures, jours, voire semaines,
et la fatigue aussi.
Cinq conflits
Très souvent, il leur faut de longues années
avant d’avoir un diagnostic, pour
s’entendre dire que c’est incurable. Si la
médecine conventionnelle ne parvient
guère à les secourir, en décodage, nous
avons bien des cas de guérisons complètes.
Les conflits invariants de la fibromyalgie
sont au nombre de cinq : dévalorisation
profonde, impuissance, chute
verticale, séparation, souffrance/ douleur
morale incommensurable. Autrement
dit, ce type de thèmes se retrouveront
systématiquement, en même temps ou
séparément, dans les drames familiaux
et personnels de ceux qui sont atteints
de cette pathologie. Les maladies sont
comme les pissenlits : si vous arrachez la
mauvaise herbe sans éliminer la racine,
vous avez la garantie d’avoir bientôt un
nouveau pissenlit.
Un travail complet et sérieux en décodage
consiste donc toujours – au
minimum – en l’étude des racines du
problème (psychogénéalogie et projet
périnatal, également nommé projetsens)
où résident les causes cachées du
déroulement de nos vies, et d’une étude
des événements de vie (programmants
et déclenchants) afin, bien sûr, de comprendre,
résoudre, changer de regard et
évoluer.
Dévalorisation
Ouvrir le barrage, laisser couler tant de
douleur contenue amène une atténuation
graduelle des symptômes.
Les thèmes de leur vie sont très lourds :
• Les morts sont plus aimés que les vivants.
• La séparation définitive de l’être sans
lequel on ne peut vivre
• La calomnie, la diffamation, la dévalorisation
grave, les injures, la violence
verbale
• Le contact long (mariage, travail) avec
de vrais manipulateurs qui les détruisent
à petit feu
• Les coups et blessures, menaces de
mort, l’obligation d’obéir sous la menace
• L’inceste, le viol, les sévices sexuels
Ces personnes sont tellement dévalorisées
qu’elles ne réalisent pas que ce
qu’on leur fait subir est inadmissible.
Souvent apparaît aussi le thème de
n’être pas dans la bonne direction, de
vivre une vie qui ne correspond pas à
leurs aspirations.
Mémoires généalogiques
Comprendre le sens de leur maladie,
découvrir les causes profondes de leurs
souffrances (psychogénéalogie, projetsens)
permet de déposer le fardeau.
Les mémoires généalogiques sont toujours
excessivement dramatiques :
• Camps de concentration ou de travail
• Expérimentation sur l’humain dans les
camps nazis
• Enrôlement de force dans l’armée ennemie
et obligation de tuer les siens
• Morts très violentes
• Deuils jamais faits d’un enfant, d’un
conjoint
• Vexations terribles, lynchage, torture
• Horreurs de guerre
• « Cendrillon », esclave
• Exclusion, rejet total, vexations (tout le
monde a de la viande au repas, sauf elles)
• Jalousies féroces
• Malversations financières
• Violences, coups, blessures, menaces,
tirs
• Infidélité
• Pauvreté extrême
• Menace de guerre, guerre
• Accouchements atroces
• Ecroulement des rêves d’amour
• Séquestration pour cacher
une grossesse
• Abandon (passif ou actif )
Pour guérir
Les projets-sens ne sont que la continuité
de ces thèmes.
Pour guérir, le fibromyalgique devra
• Arrêter d’être un « paillasson » (c’est
l’expression d’une consultante complètement
guérie)
• Développer un véritable amour de soi
et une haute estime de lui-même qui lui
permettra de gérer la frontière entre la
gentillesse et l’excès de bonté
• Apprendre à dire non et à mettre des
limites afin de se respecter lui-même et
d’obliger les autres à le respecter
• Comprendre qu’il a droit au bonheur et
au respect
• Parfois, changer de situation de vie.
Dans ce cas, si la personne ne le fait pas,
il y a amélioration mais pas guérison
complète.
Dans l’ensemble des personnes qui ont
fait, avec moi, un travail approfondi et
complet en décodage, le pourcentage
de guérisons à long terme est de l’ordre
de 80 %. Telle Marijke qui, toutes douleurs
et fatigue disparues, a fait avec
son mari les travaux de maçonnerie de
leur nouvelle maison, tout en reprenant
à temps plein son métier et son rôle de
mère de famille. Elle est guérie depuis
2003.
Certaines personnes gardent 20 à 30 %
de symptômes car le retour à la santé
induit la perte de leur pension d’invalidité
ou la reprise d’un métier détesté.
D’autres encore annulent très vite leurs
rendez-vous : souvent, sous l’influence
du conflit de diagnostic, elles ne croient
pas en leur possible guérison ou bien
n’ont pas le courage d’affronter leurs
souffrances. Dommage, car la fibromyalgie
est une maladie où le retour à la santé
est simple et exempt de toute complication.
C’est un cheminement graduel
vers une vie douce et paisible, remplie
d’énergie et de bien-être."
Ananda Meyers
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Source : Facebook
Edité par Evy, la blogueuse,